‘@informateur- A la nomination, par décret présidentiel en date du vendredi 30 septembre, de l’Ambassadeur Kacou Houaja Léon Adom, Représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Nations Unies, dans les fonctions de ministre délégué auprès de la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, une certaine opinion y a décélé une mise à l’écart en douceur de la ministre d’État Kandia Camara.
Il n’en est, absolument, rien. Selon des sources concordantes et proches du ministère des Affaires étrangères, cette nomination a été motivée par la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara elle-même. A cet effet, poursuivent les mêmes sources, elle a sollicité et négocié cette nomination auprès auprès du Premier ministre et du Chef de l’Etat.
Le Président Alassane Ouattara a accédé à cette requête expresse de la cheffe de la diplomatie ivoirienne, au regard des missions qu’il lui a assignées en matière d’offensive diplomatique et de repositionnement du pays dans le monde. D’ailleurs, la ministre Kandia Camara, indique-t-on, s’est réjoui de cette nomination dans « le contexte géostratégique actuel marqué par des enjeux toujours plus impérieux ».
Puis, avance-t-on dans les milieux diplomatiques, « l’existence d’un ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères n’est pas une exception ivoirienne ».
De fait, « la qualité des relations entre la ministre d’Etat et le ministre délégué ainsi que leur identité de vues sur les enjeux diplomatiques, seront autant d’atouts pour rendre la parole de la Côte d’Ivoire plus audible et plus crédible sur la scène internationale », justifient les différentes sources interrogées.
Geneviève MADINA