Mme Sinan Lamoussa, Présidente de la Fflabci

@Informateur.info- 20 femmes leaders membres de la Fédération des femmes leaders d’associations burkinabè en Côte d’Ivoire (FFLAB-CI), avec à leur tête «Maman Adja»,  ont été investies dans le cadre de la vision émancipatrice de la faitière présidée par Sinan Ouedraogo Lamoussa. C’était au cours d’une cérémonie organisée, ce samedi 30 mars 2019, à la Bourse du travail de Treichville.

Quoique la commémoration de cette journée qui leur est dédiée soit différée, elles étaient plusieurs centaines, les femmes de la FFLAB-CI qui se sont retrouvées à la Bourse du travail pour célébrer la femme dans toutes ses dimensions, autour du thème : «Contribution de la femme à l’édification d’un Burkina Faso de sécurité, de paix et de cohésion».

 A cette occasion, 20 femmes  leaders  d’association ont fait l’objet d’une investiture collective. Respectueusement appelée «Maman Adja», pour ne pas dire Adja Prince Soungalo Assetou, cette dame a été honorée, et élevée à la dimension de ses «œuvres» au sein de la communauté. «Malgré le fait qu’elle soit dans une chaise roulante, elle n’en demeure pas moins active dans la communauté», a affirmé la présidente de la FFLAB-CI. Et de poursuivre : «Nous avons décidé d’investir le champ d’action de la fédération, pour qu’ensemble, ces femmes puissent  offrir de véritables projets au profit de la femme burkinabè. Mon engagement, sous mon premier mandat, est d’amener les femmes à se mettre au dessus des clivages politiques». 

La présidente de la Fflab-ci a indiqué, par ailleurs, qu’elle restait ouverte aux échanges. «Car, dira t- elle, c’est toutes ensemble que nous serons à mesure de relever le défi essentiel auquel nous fondons beaucoup d’espoir, pour parvenir à nos objectifs ciblés». Mme Sinan a eu une pensée pour le Burkina Faso en proie au terrorisme. Elle a exhorté les Burkinabè à l’union sacrée dans ce combat contre les criminels qui endeuillent son pays.

Parrain de la cérémonie, M. Salif Koutogmede, a salué la bravoure des femmes et leur combat en vue de leur émancipation et de leur autonomisation.  Il les a conseillé l’unité et la cohésion. «Une femme active est un soutien considérable pour la famille», a-t-il soutenu

Yannick KOBO