@informateur- Selon le ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas, la frappe attribuée à Israël sur l’hôpital épiscopal Al Ahli Arab à Gaza, mardi, a fait au moins 471 morts. Des victimes au nombre desquelles on compte des malades, mais également des déplacés. Cette frappe est intervenue 72 heures seulement après la fin de l’ultimatum lancé par Israël aux Gazaouis pour quitter le nord pour le sud du pays.
Alors que le président américain est arrivé en Israël, ce mercredi 18 octobre, pour marque sa solidarité avec le peuple hébreu, le Hamas a accusé les États-Unis d’être « complices des massacres » commis par Israël à Gaza.
De fait, dans un communiqué publié ce mercredi, le Hamas estime que : «Le fait que le président américain adopte la version israélienne, notamment celle au sujet du massacre de l’hôpital (…) confirme que l’administration américaine appuie aveuglément Israël et qu’elle est complice de ces massacres».
Face à l’indignation générale soulevée par la frappe de l’hôpital Al Ahli Arab de Gaza dans le monde, l’armée israélienne a démenti en être l’auteur. Pourtant, c’est bien elle qui a ordonné aux populations de quitter cette zone parce qu’elle devrait y mener des opérations militaires.
En tout état de cause, le Secrétaire général de ONU, Antonio Guterres, a condamné ce drame, estimant que «les attaques du Hamas ne peuvent pas justifier de la part d’Israël une punition collective des Palestiniens». C’est du reste ce que soutient également le président français, Emmanuel Macron, qui a déclaré après le bombardement de l’hôpital que «rien ne peut justifier de prendre des civils pour cible».
Depuis le 7 octobre ce sont 1400 personnes qui ont été tuées du côté d’Israël, 3.478 côté palestiniens et plus de 12.000 blessés.
Alfred SIRIMA