@Informateur.info- Accusé de négocier avec les groupes djihadistes pour obtenir une trêve, voire la cessation définitive du terrorisme au Burkina Faso, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement burkinabè, s’inscrit en faux contre une telle démarche de la part du président du Faso.

En effet, répondant à une question de la télévision Bf1, ce mercredi 24 avril 2019, à l’issue du Conseil des ministres, Rémi Fulgance Djandjinou a indiqué que cela n’était pas dans les intentions de Roch Marc Christian Kaboré. « (…) Il a dit que le principe dans lequel il voit la démocratie ce n’est pas de discuter avec ceux qui nous attaquent. Il faut sortir de cette idée-là. Le président du Faso n’a jamais eu langue en aparté avec qui ce soit sur cette question-là», a-t-il démenti. Et de préciser : «La rencontre qu’il a effectivement eue avec un certain nombre de chefs d’Etat était dans l’optique de les inviter à la rencontre avec la chancelière Allemande Angela Merkel». Pour le porte-parole du gouvernement burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré a toujours été cohérent dans ses propos et ses actes.

Pour rappel, en début de semaine, Africa Intelligence avait annoncé dans un article que le président du Faso «reprend les recettes de Blaise Compaoré, en négociant avec les combattants djihadistes.


Dalima Dahoué