Côte d’Ivoire : «La carte consulaire burkinabè est bel et bien biométrique», selon les autorités diplomatiques

La carte consulaire burkinabè est revenue au centre des débats lors de la traditionnelle rencontre trimestrielle entre l’Ambassadeur et les Consuls généraux et le Consul honoraire du Burkina en Côte d’Ivoire, le vendredi 20 octobre 2017, à Abidjan.Â

Quatrième du genre après celles tenues à Abidjan, Bouaké et Soubré, cette rencontre trimestrielle avait à son ordre du jour l’épineuse question relative aux difficultés que rencontrent des Burkinabè de la diaspora, détenteurs de la carte consulaire burkinabè.

En effet, des échos parvenus à la Représentation diplomatique, il ressort que certains opérateurs financiers et de téléphonies mobiles, en Côte d’Ivoire tout comme au Burkina Faso, refusent toute action administrative ou transaction financière avec certains détenteurs de la carte consulaire délivrée par les Consulats du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, sous prétexte qu’elle n’est pas biométrique.

Foi de l’Ambassadeur Mahamadou Zongo et des Consuls généraux et du Consul honoraire, la carte consulaire burkinabè est une carte d’identité burkinabè biométrique, fiable et sécurisée. Actuellement, la Représentation diplomatique du Burkina Faso est la seule en Côte d’Ivoire à avoir doté ses compatriotes d’un document biométrique d’identification. Et pour mettre fin à cette méconnaissance des opérateurs de téléphonie et des établissements financiers, l’Ambassadeur Mahamadou Zongo a indiqué que des correspondances ont été adressées aux autorités ivoiriennes en vue de leur informer avec des preuves à l’appui que la carte consulaire burkinabè est belle et bien une carte d’identité biométrique. Mieux, c’est le même opérateur, la société SNEDAI, qui établit également les passeports biométriques ivoiriens. En somme, les difficultés que rencontrent certains Burkinabè sont inhérentes à la méconnaissance de certains personnels des opérateurs de téléphonies mobiles.

Il y avait, également, au menu de cette rencontre, des communications sur les activités de l’Ambassade, des Consulats  généraux d’Abidjan et de Bouaké et du Consulat honoraire de Soubré, l’organisation et la gestion de la communauté burkinabè en Côte d’Ivoire, et enfin, des sujets d’ordre divers.

Dans une série d’informations sur le fonctionnement de la Représentation diplomatique burkinabè, qui couvre, outre la Côte d’Ivoire, le Libéria et la Sierra-Leone, l’Ambassadeur Mahamadou Zongo a fait le point de la présentation de ses lettres de créance au Président de la République de Sierra-Leone, le 06 octobre dernier. Il a fait le point des inscriptions de nouveaux bacheliers dans les universités publiques et les grandes écoles du Burkina, en étroite collaboration avec les Consulats. Des propositions ont été faites pour l’amélioration de cette activité qui a connu un grand engouement cette année, car on a recensé plus de 3000 nouveaux bacheliers sur le territoire ivoirien. Tour à tour, les Consuls généraux de Bouaké, d’Abidjan et le Consul honoraire de Soubré ont dressé chacun en ce qui concerne le bilan des activités menées dans sa juridiction, et celles en cours d’exécution. Des préoccupations relatives à l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel ont été abordées.

Aux côtés de l’Ambassadeur Mahamadou Zongo et des Consuls généraux, Messieurs Maxime YABRE de Bouaké et Daouda Diallo d’Abidjan, et le Consul honoraire de Soubré, Monsieur Jean De Dieu M. Zoundi, il y avait le Premier conseiller de l’Ambassade, Monsieur Mamadou Ilboudo, le Consul adjoint d’Abidjan, Monsieur Idrissa Soulama ainsi que les Conseillers juridiques Monsieur Noël Rouamba de l’Ambassade, Monsieur Rasmané Congo du Consulat général d’Abidjan et Monsieur Chrysostome Sanou du Consulat général de Bouaké.

Issouf ZABSONRE

Ambassade du Burkina

Côte d’Ivoire

NB: Le titre est de la Rédaction

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